Concevoir des situations d'enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation.

Le 9 avril 2012

Les situations d'apprentissage et d'évaluation, communément appelées SAÉ, sont de plus en plus utilisées dans le monde scolaire. Les SAÉ s'échelonnent souvent sur plusieurs périodes (de quelques jours à plusieurs semaines) et permettent à l'apprenant de développer des compétences tout en acquérant des connaissances diverses en français, en mathématiques, en arts plastiques, etc. Peu importe les matières que l'élève perfectionnera, la caractéristique principale de la majorité des SAÉ est le perfectionnement de plusieurs sujets pour l'élève.

Dans le cadre de mon premier stage, j'ai eu la chance d'élaborer une SAÉ sur la thématique des masques. Cette SAÉ s'échelonnait sur cinq semaines et permettait aux enfants de développer des compétences en arts plastiques, en univers social, en français et en mathématiques.

Selon ce que j'ai pu voir durant ce projet, la situation d'apprentissage et d'évaluation est une grande motivation pour les enfants. Si elle est bien développée et présentée de façon intéressante aux élèves, ces derniers ne peuvent qu'en retirer des bénéfices. La SAÉ permettra premièrement à l'élève de construire de façon active ses propres connaissances (Raby et Viola, 2007), principe à la base du socioconstructivisme, ce dernier inspirant directement le programme de formation de l'école québécoise.

Il faut cependant être prudent lorsqu'on fait une SAÉ avec ses élèves. Celles-ci étant très complexes, il est important de rester à l'affût de tout découragement ou de toute difficulté de la part des élèves. Plus la SAÉ est longue et laborieuse, plus l'implication de l'enseignante devient importante. Comme dans toute activité scolaire, la réussite d'un tel projet demande du temps, de la patiente et de l'implication.

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