Je dois avouer que la suppléance me faisait à la base extrêmement peur. En grande partie puisque je me souviens très bien la réputation qu'avait les suppléants lorsque j'étais moi-même à l'école ainsi que l'attitude négative que nous avions envers ceux-ci.

 

J'ai fait à quelques reprises des journées de suppléance dans des classes connues. Ce qui me terrifiait, c'était d'être sur appel et de me présenter dans des écoles dont je ne connaissais ni le fonctionnement, ni l'horaire.

 

Ce n'est qu'en janvier 2013 que je me suis mise disponible sur la liste de rappel. Ce qui m'a permis de faire le grand saut est majoritairement la grande confiance en moi que j'ai acquise lors de mon stage 3, mais également mon cours de gestion de classe. Notre professeure, Suzanne Martin, a démystifié la suppléance en nous mentionnant que celle-ci est un état de survie constante, un champ de bataille où le but est de survivre!

 

J'ai bien ri en entendant ces mots, mais il est parfois vrai qu'en suppléance tout ne se passe pas comme nous le désirons. L'important c'est d'y aller par étape et de se rappeler que demain est un autre jour!

 

Malgré les journées moins glorieuses, la suppléance reste selon moi une expérience très positive. J'ai eu la chance de visiter des écoles nouvelles, de voir des fonctionnements différents, de prendre confiance en mes techniques et d'en développer de nouvelles, mais surtout j'ai eu la chance de faire des belles rencontres!